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Notes
Pour un bref passage en revue de ces croyances qui concernent non seulement la démoniaque Gylou mais également les sorcières humaines à fonction similaire désignées sous le pluriel de Geloudes, cf. Patera, 2006/2007. Le nom du personnage variant selon les manuscrits, nous avons adopté sa graphie la plus courante.
Pour leurs publications, cf. Greenfield, 1989.
Giannobile, 2004.
Sorlin, 1991, p. 425.
Frankfurter, 1995.
Imellos, 1965, p. 40, n. 4.
Cf. par ex. Zervos, 1958, p. 253-254.
Cf. par ex. Spyridakis, 1941/1942, p. 61-62 ; Oikonomidis, 1940, p. 65-70 ; Imellos, 1965, p. 40-41.
Voir les exemples cités par Koukoules, 1948-1957, t. I, 1, p. 158, n. 4, concernant Gylou et les Geloudes (sorcières à fonction similaire), ainsi que Koukoules, 1940, p. 10.
Cf. Oikonomidis, 1940, p. 65 ; 1975/1976, p. 260 ; Stewart, 1991, p. 223.
Pour les rituels domestiques, cf. par ex. Aikaterinidis, 1990.
Stewart, 1991, p. 246 ; Greenfield, 1995, p. 150.
La difficulté de distinguer entre exorcismes ou prières « orthodoxes » et non-orthodoxes est soulignée par Stewart, 1991, p. 243, ainsi que par Greenfield, 1995, p. 149, n. 108.
Sathas, 1876, p. 573-575.
Sathas, 1876, p. 573-575 (mouche) ; Imellos, 1965, p. 43-45 (poussière).
Cf. par ex. : Sathas, 1876, p. 573 et 575 ; Allatius, 1645, p. 126-133 ; Aikaterinidis, 1990, p. 246-248.
Ex. dans Sathas, 1876, p. 576-577 ; Pradel, 1907, p. 275.
Cf. Greenfield, 1989, p. 104.
Peterson, 1926, p. 109 ; Delatte & Josserand, 1934, p. 212.
Le même type d’exorcismes met parfois en scène l’archange Gabriel ou un saint autre que saint Sisinnios : cf. Delatte, 1927, p. 248-249 (Gabriel) ; Sathas, 1876, p. 577 (saint Arsenios).
Ou du mont Sinaï : cf. Pradel, 1907, p. 275.
Cf. par ex. : Sathas, 1876, p. 576-577 ; Imellos, 1965, p. 41-43.
Elle prend souvent l’aspect d’un serpent ou d’un dragon : cf. par ex. Sathas, 1876, p. 576 ; Reitzenstein, 1904, p. 299 ; Pradel, 1907, p. 280 ; Aikaterinidis, 1990, p. 246-248. Sur la symbolique byzantine associée au dragon, cf. Auzépy, 2002.
Par ex. elle provoque des naufrages, la mort du bétail ou encore la haine entre prêtres : cf. Pradel, 1907, p. 275. Elle sépare aussi les couples, bouche les sources et brûle les aires à battre le grain : cf. Reitzenstein, 1904, p. 297-298.
Elle éveille et fait pleurer les petits, les sort de leur lit, leur troue la bile, les fouette et les étrangle (cf. par ex. Reitzenstein, 1904, p. 297-298 ; Delatte, 1927, p. 235 ; Pradel, 1907, p. 275 ; Imellos, 1965, p. 41-43). Elle provoque les fausses couches, elle gèle ou assèche le lait des mères et leur inflige des plaies (cf. par ex. Spyridakis, 1941/42, p. 61-62 ; Pradel, 1907, p. 275 ; Sathas, 1876, p. 576-577).
Sathas, 1876, p. 576-577 ; Reitzenstein, 1904, p. 298-299 ; Pradel, 1907, p. 280 ; Spyridakis, 1941/42, p. 61-62, etc.
Pour les listes de ces noms, cf. Greenfield, 1989, p. 126-142, qui constate (p. 99) que les textes les plus anciens donnent douze noms de Gylou, tandis que les plus récents en donnent vingt, voire plus.
Aikaterinidis, 1990, p. 246-248.
Cf. Sathas, 1876, p. 573-575 ; Delatte, 1927, p. 98-99.
Sathas, 1876, p. 573-575.
Frankfurter, 1995, p. 466.
Cf. Greenfield, 1989, p. 100-101.
Insérer les noms des contemporains est également une manière de faire le lien entre le temps dans lequel se déroule l’historiola et la situation présente à laquelle s’applique l’exorcisme : cf. Frankfurter, 1995, p. 471.
Sathas, 1876, p. 573-575 (ms. du xvie s.). C’est nous qui soulignons.
Allatius, 1645, p. 126-33 (ms. de la première moitié du xviie s.).
Imellos, 1965, p. 41-43 (ms. de 1858).
Oikonomidis, 1940, p. 65-70.
Cf. Delatte, 1927, p. 98-99 (ms. du début du xviiie s.).
Delatte, 1927, p. 130-131 ( ms. du xviiie s.).
Le terme ôra peut signifier l’« heure », mais également une partie du jour ou de la nuit (matin, midi, après-midi, nuit), ou une saison de l’année : cf. Dimitrakos, 1964, s.v. La même série temporelle se trouve dans le premier aphorkismos lu avant le baptême : cf. Zervos, 1869, p. 131.
Le terme gnophos désigne le mauvais temps, le temps de brouillard ou de tempête, et l’obscurité qui en découle.
Delatte, 1927, p. 117 (ms. du xviiie s.).
Reitzenstein 1904, p. 297-298 (ms. du xve s.) ; Delatte, 1927, p. 248-249 (ms. de 1710).
Greenfield, 1989, p. 86-88 (ms. du xve s.).
Cf. BottÉro, Herrenschmidt, Vernant, 1998, p. 36.
Delatte, 1957, p. 120.
Ibidem, p. 145.
Ce sens est conservé dans le substantif moderne nomatoi : « gens, personnes » : cf. Andriotis, 1951, s.v.
Barb, 1972, p. 343-357 ; Seyrig, 1934, p. 5-9.
Sur les amulettes, le nom se retrouve sous sa graphie d’Abizou, graphie que l’on retrouve dans les manuscrits : cf. par ex. Delatte, 1927, p. 98-99.
Mac Cown, 1922, XIII, p. 43-45.
Cf. Sorlin, 1991, p. 426. Les amulettes répercutent la tradition de Salomon/Sisinnios contre Obyzouth/ Abyzou/Gylou.
Giannobile, 2004, p. 729-730.
Cf. par ex. Spier, 1993, p. 30, p. 55, n° 33, pl. 3a. On ne peut évidemment être certain que le lien Obyzouth/Abyzou/Gylou ait existé dès les premiers siècles de notre ère, date de rédaction du Testament. Cependant, il semble naturellement établi par la fonction commune de meurtrière d’enfants que partagent ces personnages. Beaucoup plus tard, dans un manuscrit du début du xviiie s. (cf. Delatte, 1927, p. 235) le lien est clairement établi entre Gylou/Abyzou et Obyzouth, à travers le nom de forme intermédiaire de Abyzouth, « celle qui est appelée Gylou chez les hommes », personnage caractérisé par les mêmes traits que l’Obyzouth du Testament.
Ce qu’il fait dans le Testament de Salomon, où grâce au sceau il soumet à sa volonté les démons – dont Obyzouth – les uns après les autres.
Nous n’avons fait qu’évoquer ici ces amulettes pour lesquelles on pourra se référer, entre autres, à Barb, 1972 ; Matantséva, 1994.
Frankfurter, 1995, p. 464.
Selon Kotansky, 1995, p. 250, l’usage du verbe horkizô dans le sens de « conjurer le démon » ne serait pas attesté avant le ier s. av.n.è. ; il était surtout utilisé pour contraindre le démon à réaliser une tâche pour le magicien, souvent dans un contexte de magie érotique. En revanche, le verbe exorkizô était plutôt utilisé dans un contexte de guérison, pour contraindre les démons (ou les maladies qu’ils provoquent) à s’éloigner du patient. Sur l’emploi de ces termes, notamment en contexte chrétien, cf. Ntantis, 1983, p. 143-151.
Delatte, 1957, p. 141-142.
Sathas, 1876, p. 573-575 (omnuô) ; p. 576-577 (exorkizô sou) ; Imellos, 1965, p. 41-43 (horkon omnuô). La démone prête également serment sans utiliser de verbe le signifiant, mais avec des expressions comme « par le trône de Dieu (…) je te dis la vérité » (cf. Pradel, 1907, p. 275).
Delatte, 1957, p. 144.
Ex. chez Aikaterinidis, 1990, p. 244-245 ; Michaïlidou-Nouarou, 1932, p. 159.
Allatius, 1645, p. 126-133. Autre ex. chez Oikonomidis, 1956, p. 19-23.
Cf. Dimitrakos, 1964, s.v.
Ex. chez Eitrem, 1925, p. 76-77 ; 1966, p. 38.
Luc, IV, 35 : phimôthêti kai exelthe ex autou.
Ex. chez Greenfield, 1989, p. 86-88 ; Imellos, 1965, p. 43-45 ; Sathas, 1876, p. 573-575.
L’exorcisme du viiie s. publié par Giannobile, 2004, est inscrit sur une tablette de plomb. À propos du plomb et de son utilisation dans les ligatures, cf. Hopfner, 1921-1924, I, p. 154, § 608-609 ; Gager, 1992, p. 3-4 ; Carastro, 2006, p. 167-168. Des formules analogues sont utilisées dans les rituels de guérison domestiques contre les Geloudes. Ex. chez Aikaterinidis, 1990, p. 244-245, et Michaïlidou-Nouarou, 1932, p. 159, où l’on lie et bride ces créatures, bien que le plus souvent, on les « cloue » : cf. par ex. Aikaterinidis, 1964, p. 8.
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